CR du 09/04/2011 : Un poisson rare... pour faire bisquer Cernia ;-)
Ça y est, j’ai enfin un peu de temps alors je poste le CR. Vous n’en pouviez plus d’attendre, le suspens devenait intenable, eh bien ça y est, vous allez savoir quel est ce poisson rare que j’ai eu la chance de croiser le we dernier !
Mais pour bien comprendre à quel point cette rencontre est étonnante, il faut vous dire que c’est Doc Posido qui m’a emmené sur ce spot du côté de Centuri et que tout le long du trajet (et déjà avant !) elle m’a raconté que c’est à cet endroit qu’il y a 3 ans, lors de son unique mise à l’eau sur le site, elle était tombée nez à nez avec un .......
Donc nous voilà rendu sur place. Mise à l’eau en solitaire à 16h30, la Doc préférant se reposer au bord. Ayant plongé en bouteille le matin, dans mon esprit c’est avant tout un repérage pour la chasse du lendemain matin et je compte seulement rester à palmer en surface pour découvrir les lieux ; mais bon j’ai quand même pris le fusil dès fois que…
Cela fait environ 10 minutes que je suis dans l’eau, 3 m 50 de fond sous moi et là c’est l’hallu : je LE vois !!! Le poisson de Doc Posido ! Je n’y crois pas ! A part elle, personne des plongeurs que je connais ne m’a dit en avoir déjà croisé en Corse et moi je tombe dessus juste là, au même endroit qu’elle, trois ans plus tard !!
Je n’en avais jamais vu en vrai auparavant mais sa silhouette caractéristique, ses grands yeux bleus qu’on dirait maquillés et sa bouche qui fait des bisous ne laisse aucun doute ! (vous avez trouvé ?)
Posé juste au dessus du fond il me regarde sans bouger. On reste ainsi plusieurs minutes à se contempler. Il est magnifique. Je ne sais pas quoi faire, ça me fait mal au cœur de tirer sur un animal aussi peu farouche et curieux. Et puis finalement il doit sentir que mes pensées oscillent entre le laisser là ou bien le ramener dans mon assiette et il commence à s’éloigner doucement. Je le suis, il accélère un peu. Bon, ouf, ça commence à ressembler un peu plus à de la chasse plutôt qu’à du tir sur cible alors j’oublie les scrupules et prend ma décision : si je peux le tirer je le tire !
La poursuite s’engage ; en mode ralenti tout de même car le pépère n’est pas du genre pressé… Mais bon, petit à petit il gagne de la distance et il commence à être en limite de visibilité pour moi et mes yeux bioniques (environ 15 m). Se sentant sans doute un peu à l’abri il s’arrête pour se reposer au pied d’un micro tombant.
Le Sioux qui sommeil en moi se réveille alors et j’entame un très large contournement par la gauche de manière à le dépasser et me mettre hors de vue. Quand je suis quasi certain d’être masqué par le petit tombant, je fais mon canard, le plus silencieux possible, et je commence à ramper au fond sur la vingtaine de mètres qui me sépare de lui. J’arrive au bord du tombant, avance la tête le plus lentement possible et jette un œil inquiet : ouf ! Il est toujours là ! A 2 mètres de moi.
Le souvenir de mon Saint-Pierre empli ma tête, il a exactement le même genre de comportement. Il m’a vu mais ne bouge pas ; je sais que si j’approche lentement il va tourner pour être toujours face à moi et donc rester très difficile à tirer (ça y est, là vous avez trouvé non ?).
J’attends quelques secondes, me concentre et balance soudain deux puissants coup de palmes qui me propulsent tel le couguar des mers (si si ...). Je glisse à pleine vitesse sur lui, le dépasse pour être bien en face de son profil tout rond (cette fois c’est sûr vous avez trouvé !) et avant qu’il ne tourne je décoche la flèche qui le transperce en plein dans l’ouïe !
Yeah ! Je souffle la fumée de mon colt, le fais tourner trois fois et rengaine mon arme. Je t’ai eu Balli the fish… ;-)
Non en fait je me saisi de ma proie, sors la dague et fais l’erreur de laisser une main à portée de sa bouche… Tôôôô ! Il me chope la paume et à travers le gant arrive à m’enlever un petit morceau de peau ! Je plante ma dague, mais il a la vie dur (comme le Saint-Pierre auquel il continu de me faire penser) et ce n’est jamais agréable de voir souffrir un animal… Au bout d’un moment il cesse de se battre et je peux récupérer ma main et le glisser à l’accroche poisson.
Fin de la pêche, je sors de l’eau et rejoins Doc Posido qui hallucine de me voir revenir avec son poisson…
Bon place aux images pour ceux qui n’aurait pas trouvé de quel poisson il s’agit ;-)
40 cm pour 1 kg.
Le même, fourré au myrte et au romarin… un régal !
PS : la sortie du lendemain tournera cours car ma belle aura froid, juste au moment où l’on arrivait sur un spot où la vie explosait (un denti de 3 ou 4 kg, trois royales d’1 ou 2 kg, des sars en pagaille parfois proches du kilo, etc. !!!). Très frustrant de devoir laisser tout ça mais c’est clair, on reviendra !!!!!!!
Ça y est, j’ai enfin un peu de temps alors je poste le CR. Vous n’en pouviez plus d’attendre, le suspens devenait intenable, eh bien ça y est, vous allez savoir quel est ce poisson rare que j’ai eu la chance de croiser le we dernier !
Mais pour bien comprendre à quel point cette rencontre est étonnante, il faut vous dire que c’est Doc Posido qui m’a emmené sur ce spot du côté de Centuri et que tout le long du trajet (et déjà avant !) elle m’a raconté que c’est à cet endroit qu’il y a 3 ans, lors de son unique mise à l’eau sur le site, elle était tombée nez à nez avec un .......
Donc nous voilà rendu sur place. Mise à l’eau en solitaire à 16h30, la Doc préférant se reposer au bord. Ayant plongé en bouteille le matin, dans mon esprit c’est avant tout un repérage pour la chasse du lendemain matin et je compte seulement rester à palmer en surface pour découvrir les lieux ; mais bon j’ai quand même pris le fusil dès fois que…
Cela fait environ 10 minutes que je suis dans l’eau, 3 m 50 de fond sous moi et là c’est l’hallu : je LE vois !!! Le poisson de Doc Posido ! Je n’y crois pas ! A part elle, personne des plongeurs que je connais ne m’a dit en avoir déjà croisé en Corse et moi je tombe dessus juste là, au même endroit qu’elle, trois ans plus tard !!
Je n’en avais jamais vu en vrai auparavant mais sa silhouette caractéristique, ses grands yeux bleus qu’on dirait maquillés et sa bouche qui fait des bisous ne laisse aucun doute ! (vous avez trouvé ?)
Posé juste au dessus du fond il me regarde sans bouger. On reste ainsi plusieurs minutes à se contempler. Il est magnifique. Je ne sais pas quoi faire, ça me fait mal au cœur de tirer sur un animal aussi peu farouche et curieux. Et puis finalement il doit sentir que mes pensées oscillent entre le laisser là ou bien le ramener dans mon assiette et il commence à s’éloigner doucement. Je le suis, il accélère un peu. Bon, ouf, ça commence à ressembler un peu plus à de la chasse plutôt qu’à du tir sur cible alors j’oublie les scrupules et prend ma décision : si je peux le tirer je le tire !
La poursuite s’engage ; en mode ralenti tout de même car le pépère n’est pas du genre pressé… Mais bon, petit à petit il gagne de la distance et il commence à être en limite de visibilité pour moi et mes yeux bioniques (environ 15 m). Se sentant sans doute un peu à l’abri il s’arrête pour se reposer au pied d’un micro tombant.
Le Sioux qui sommeil en moi se réveille alors et j’entame un très large contournement par la gauche de manière à le dépasser et me mettre hors de vue. Quand je suis quasi certain d’être masqué par le petit tombant, je fais mon canard, le plus silencieux possible, et je commence à ramper au fond sur la vingtaine de mètres qui me sépare de lui. J’arrive au bord du tombant, avance la tête le plus lentement possible et jette un œil inquiet : ouf ! Il est toujours là ! A 2 mètres de moi.
Le souvenir de mon Saint-Pierre empli ma tête, il a exactement le même genre de comportement. Il m’a vu mais ne bouge pas ; je sais que si j’approche lentement il va tourner pour être toujours face à moi et donc rester très difficile à tirer (ça y est, là vous avez trouvé non ?).
J’attends quelques secondes, me concentre et balance soudain deux puissants coup de palmes qui me propulsent tel le couguar des mers (si si ...). Je glisse à pleine vitesse sur lui, le dépasse pour être bien en face de son profil tout rond (cette fois c’est sûr vous avez trouvé !) et avant qu’il ne tourne je décoche la flèche qui le transperce en plein dans l’ouïe !
Yeah ! Je souffle la fumée de mon colt, le fais tourner trois fois et rengaine mon arme. Je t’ai eu Balli the fish… ;-)
Non en fait je me saisi de ma proie, sors la dague et fais l’erreur de laisser une main à portée de sa bouche… Tôôôô ! Il me chope la paume et à travers le gant arrive à m’enlever un petit morceau de peau ! Je plante ma dague, mais il a la vie dur (comme le Saint-Pierre auquel il continu de me faire penser) et ce n’est jamais agréable de voir souffrir un animal… Au bout d’un moment il cesse de se battre et je peux récupérer ma main et le glisser à l’accroche poisson.
Fin de la pêche, je sors de l’eau et rejoins Doc Posido qui hallucine de me voir revenir avec son poisson…
Bon place aux images pour ceux qui n’aurait pas trouvé de quel poisson il s’agit ;-)
40 cm pour 1 kg.
Le même, fourré au myrte et au romarin… un régal !
PS : la sortie du lendemain tournera cours car ma belle aura froid, juste au moment où l’on arrivait sur un spot où la vie explosait (un denti de 3 ou 4 kg, trois royales d’1 ou 2 kg, des sars en pagaille parfois proches du kilo, etc. !!!). Très frustrant de devoir laisser tout ça mais c’est clair, on reviendra !!!!!!!