Année presque blanche pour moi, à contempler les poissons des uns, et écouter les autres se plaindre des mauvaises conditions ou du manque de poisson. Bref, je suis en vacance, et bien décidé à en profiter pour arpenter, avec mon binôme, notre vaste zone côte ouest.
À mon corps défendant, la mise à l'eau se fait à plus de 9h. Nous débutons par une zone peu profonde, où les dentis sont souvent présents le matin. On saute du bateau, et jmb me dit : "il y a une sériole". Nous estimons l'animal à 2kg, une petite coulée de mon partenaire, et hop, 1er poison à la glacière. Nous avons juste le temps de regretter le tir, d'abord car le poisson est plus petit que prévu, mais surtout parce qu'un denti de 3 à 4 kg n'a pas apprécié la scène.
5 ou 6 agachons plus tard, nous abandonnons. Une visite des gardes du parc contrariera d'ailleurs la plus belle de ces actions. Dialogue courtois, oui la queue est coupée, oui on a les déclarations. Qq pierres alentour sont visitées, un sar et un clone de la sériole rejoignent la glacière. Avant de changer de zone, on prospecte un peu.
Et là, on arrive sur un tombant vertical de 25 à 35m. Découvrir ce genre de pierres est toujours vecteur d'enthousiasme. Jmb se cale au sommet, et aperçoit une queue imposante sur le sable. Il pense à un denti, et en voit d'autres tourner au loin. Mais lorsque l'animal se tourne, nonchalant, c'est bien un pagre, d'au moins 6kg, qui croise au fond. Pas moyen de le faire venir, et les autres descentes ne donneront rien.
La 100% nous montrera un beau banc de denti et un corb de 2 bons kilos, sans espoir pour les uns, sans possibilité légale pour l'autre.
6 pierres plus tard, jusqu'à 30m, il faut se rendre à l'évidence : pas de denti, et peu de vie en général à part qq sars moyens à médiocres. Pas de franche thermocline non plus, ce qui n'aide pas. Nous partons prospecter autour de Capu di Fenu histoire de se reposer un peu et de voir de nouvelles zones. Prometteur, mais vide. L'heure de la sieste a peut-être une mauvaise influence aussi.
Retour en arrière, nous disposons de très peu de points sur le chemin du retour. Ils seront donc tous visités méthodiquement.
Je descends me placer à 29, sur une pierre laide comme tout mais où nous avions vu des dentis l'an dernier. Pendant la coulée, j'ai le temps d'en voir un au milieu des sars. Je me pose donc vers lui. Pas de suspense, il met 2 secondes à réapparaître, et me monte dessus à la mort. Je le tire de très près quand il tourne, bien dans le muscle. Je n'essaie même pas de le tirer en force, le regarde se frotter au fond avec assurance pendant que je remonte. Une fois en haut, je ramène tranquillement un bel animal de près de 4kg, que je voyais plus petit. Sur le bateau mon père, venu faire barqueiro, est ravi. Jmb me dit : "fais moi rire un peu, donne moi ton temps d'apnée" ; 29m,1'28. Comme quoi quand ça veut bien. Je lui dit alors que pour bien faire, il faudrait qu'il prenne un petit pagre.
Retour sur les pierres du matin, rien de plus si ce n'est de l'eau plus verte et plus de dérive. Une visite des affaires maritimes, pas de pb montez à bord regardez la glacière on a coupé toutes les queues, c'est bien merci bonne journée. J'espère que tous ces contrôles découragent ces bâtards de braco qui viennent vider les pierres pour vendre le poisson.
Dernier tour de prospection, on retrouve une pierre que jmb avait trouvé l'an dernier, et une nouvelle qui remonte sur fond de 32.
Jmb ventile, descend, j'entends claquer les sandows à peine arrivé. Il remonte, je vois une petite tâche rose....... félicitations à mon ami pour son 1er pagre, d'1kg tout rond. On admire le poisson, autant que le denti, et me vient cette réflexion : "tu vas devoir lui couper une de ces belles pointes blanches".
On prospecte encore un peu, mais le coeur n'y est plus. À 17h, on clôt une journée de pêche merveilleuse. 7 pièces en plus de 50 descentes, une bonne ambiance, de belles zones dont certaines, nouvelles, porteuses d'espoir, de nobles poissons et de belles apnées. Après un petit sashimi de sériole, j'ai pas mis longtemps à dormir !
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À mon corps défendant, la mise à l'eau se fait à plus de 9h. Nous débutons par une zone peu profonde, où les dentis sont souvent présents le matin. On saute du bateau, et jmb me dit : "il y a une sériole". Nous estimons l'animal à 2kg, une petite coulée de mon partenaire, et hop, 1er poison à la glacière. Nous avons juste le temps de regretter le tir, d'abord car le poisson est plus petit que prévu, mais surtout parce qu'un denti de 3 à 4 kg n'a pas apprécié la scène.
5 ou 6 agachons plus tard, nous abandonnons. Une visite des gardes du parc contrariera d'ailleurs la plus belle de ces actions. Dialogue courtois, oui la queue est coupée, oui on a les déclarations. Qq pierres alentour sont visitées, un sar et un clone de la sériole rejoignent la glacière. Avant de changer de zone, on prospecte un peu.
Et là, on arrive sur un tombant vertical de 25 à 35m. Découvrir ce genre de pierres est toujours vecteur d'enthousiasme. Jmb se cale au sommet, et aperçoit une queue imposante sur le sable. Il pense à un denti, et en voit d'autres tourner au loin. Mais lorsque l'animal se tourne, nonchalant, c'est bien un pagre, d'au moins 6kg, qui croise au fond. Pas moyen de le faire venir, et les autres descentes ne donneront rien.
La 100% nous montrera un beau banc de denti et un corb de 2 bons kilos, sans espoir pour les uns, sans possibilité légale pour l'autre.
6 pierres plus tard, jusqu'à 30m, il faut se rendre à l'évidence : pas de denti, et peu de vie en général à part qq sars moyens à médiocres. Pas de franche thermocline non plus, ce qui n'aide pas. Nous partons prospecter autour de Capu di Fenu histoire de se reposer un peu et de voir de nouvelles zones. Prometteur, mais vide. L'heure de la sieste a peut-être une mauvaise influence aussi.
Retour en arrière, nous disposons de très peu de points sur le chemin du retour. Ils seront donc tous visités méthodiquement.
Je descends me placer à 29, sur une pierre laide comme tout mais où nous avions vu des dentis l'an dernier. Pendant la coulée, j'ai le temps d'en voir un au milieu des sars. Je me pose donc vers lui. Pas de suspense, il met 2 secondes à réapparaître, et me monte dessus à la mort. Je le tire de très près quand il tourne, bien dans le muscle. Je n'essaie même pas de le tirer en force, le regarde se frotter au fond avec assurance pendant que je remonte. Une fois en haut, je ramène tranquillement un bel animal de près de 4kg, que je voyais plus petit. Sur le bateau mon père, venu faire barqueiro, est ravi. Jmb me dit : "fais moi rire un peu, donne moi ton temps d'apnée" ; 29m,1'28. Comme quoi quand ça veut bien. Je lui dit alors que pour bien faire, il faudrait qu'il prenne un petit pagre.
Retour sur les pierres du matin, rien de plus si ce n'est de l'eau plus verte et plus de dérive. Une visite des affaires maritimes, pas de pb montez à bord regardez la glacière on a coupé toutes les queues, c'est bien merci bonne journée. J'espère que tous ces contrôles découragent ces bâtards de braco qui viennent vider les pierres pour vendre le poisson.
Dernier tour de prospection, on retrouve une pierre que jmb avait trouvé l'an dernier, et une nouvelle qui remonte sur fond de 32.
Jmb ventile, descend, j'entends claquer les sandows à peine arrivé. Il remonte, je vois une petite tâche rose....... félicitations à mon ami pour son 1er pagre, d'1kg tout rond. On admire le poisson, autant que le denti, et me vient cette réflexion : "tu vas devoir lui couper une de ces belles pointes blanches".
On prospecte encore un peu, mais le coeur n'y est plus. À 17h, on clôt une journée de pêche merveilleuse. 7 pièces en plus de 50 descentes, une bonne ambiance, de belles zones dont certaines, nouvelles, porteuses d'espoir, de nobles poissons et de belles apnées. Après un petit sashimi de sériole, j'ai pas mis longtemps à dormir !
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