Bonjour à tous,
La Pâques étant traditionnellement un moment fort dans la consommation du poisson, je me devais d'aller tenter quelquechose pour alimenter mon entourage.
Problème : concilier travail, femme, amis et sorties avec la pêche.
Solution : dormir moins. Me voici donc, après une sortie samedi soir jusqu'à 1h, debout à 8h ce dimanche, pendant que Maman prépare le fiadonu du midi, j'hésite. Pêche ou pas, le temps est maussade, le vent de sud-ouest vient de renverser, je sais la mer agitée de part et d'autre des bouches. Allez, départ vers Pianottoli, sur une zone que je connais très bien, le courant sera sortant, ce qui me laisse penser que la mer ne sera pas trop agitée, ni trop sale.
Mise à l'eau à 9h30, le 95 moulinet chargé au second cran, la visi est d'environ 15m, plus que ce que j'espérais. Inspiré par Gaby, je me lance dans l'indienne, d'autant plus que je sais l'endroit fréquenté par le poisson blanc. Premier départ nonchalant d'un sar (dans les 700g), je me cale à l'agachon, le mec ne revient pas... j'abandonne, je remonte, et en tournant la tête une grosse daurade (1,5 kg) était en train de venir... Las! cette pêche n'est vraiment pas la mienne, je me cale sur un fond de 10m, et cherche à trou quelque nouvelle pierre à chapon, ou quelques sars à mettre à trou. Je dirais bonjour en passant à une petite araignée femelle, le ventre chargé d'oeufs. ça me semble un peu tôt non?
J'arrive sur un sec, constitué de gros blocs. Les sars sont très présents, rentrent et sortent par toutes les entrées, et au final me font marron... Qu'importe, le plus intéressant de la pêche arrive, et je le sais. Un sec au large, qui affleure (surtout avec ce petit clapot), ce qui ne manque pas d'attirer une boule de sar, et souvent un prédateur. Premier passage, les sars sont là, je décide de me caler à l'agachon au-dessus d'une faille où j'ai un jour vu un beau corb (ces bêtes-là ont leurs habitudes). Je suis prêt à me poser, les sars curieux approchent doucement quand je vois dans la faille un éventail doré... pas de doute la queue d'un corb! la tête massive et noire me fait dire qu'il est beau, j'arrête ma descente, l'ajuste. Chargé 2nd cran, à la verticale, il ne faut prendre aucun risque, j'attend donc qu'il se décale pour sonder vers le fond de la faille avant de lâcher un tir de 3/4 arrière. Il est beau me dis-je une fois à la ceinture. Je peux à présent commencer la prospection, et découvre un plateau constitué de blocs posé entre 15 et 18m. Dedans, ça grouille : corbs et sars de plus d'un kilo se disputent chaque trou, surveillés par un mérou de 4 ou 5kg. Je suis trop lesté et fatigué pour ça, mais le repérage est fructueux quand même!
Retour sur mon sec, le banc de sar est toujours là, mais la prise du corb les a effrayés... Un barracuda est là aussi, comme vous le savez je vous le laisse! Retour face au courant, deuxième coucou à l'araignée, et sortie à 11h30.
Pour info le couteau fait 28 cm (regardez la taille du mousqueton), et le corb pèse 1kg900 (écaillé et vidé bien sûr) :
https://servimg.com/view/12007885/12
La Pâques étant traditionnellement un moment fort dans la consommation du poisson, je me devais d'aller tenter quelquechose pour alimenter mon entourage.
Problème : concilier travail, femme, amis et sorties avec la pêche.
Solution : dormir moins. Me voici donc, après une sortie samedi soir jusqu'à 1h, debout à 8h ce dimanche, pendant que Maman prépare le fiadonu du midi, j'hésite. Pêche ou pas, le temps est maussade, le vent de sud-ouest vient de renverser, je sais la mer agitée de part et d'autre des bouches. Allez, départ vers Pianottoli, sur une zone que je connais très bien, le courant sera sortant, ce qui me laisse penser que la mer ne sera pas trop agitée, ni trop sale.
Mise à l'eau à 9h30, le 95 moulinet chargé au second cran, la visi est d'environ 15m, plus que ce que j'espérais. Inspiré par Gaby, je me lance dans l'indienne, d'autant plus que je sais l'endroit fréquenté par le poisson blanc. Premier départ nonchalant d'un sar (dans les 700g), je me cale à l'agachon, le mec ne revient pas... j'abandonne, je remonte, et en tournant la tête une grosse daurade (1,5 kg) était en train de venir... Las! cette pêche n'est vraiment pas la mienne, je me cale sur un fond de 10m, et cherche à trou quelque nouvelle pierre à chapon, ou quelques sars à mettre à trou. Je dirais bonjour en passant à une petite araignée femelle, le ventre chargé d'oeufs. ça me semble un peu tôt non?
J'arrive sur un sec, constitué de gros blocs. Les sars sont très présents, rentrent et sortent par toutes les entrées, et au final me font marron... Qu'importe, le plus intéressant de la pêche arrive, et je le sais. Un sec au large, qui affleure (surtout avec ce petit clapot), ce qui ne manque pas d'attirer une boule de sar, et souvent un prédateur. Premier passage, les sars sont là, je décide de me caler à l'agachon au-dessus d'une faille où j'ai un jour vu un beau corb (ces bêtes-là ont leurs habitudes). Je suis prêt à me poser, les sars curieux approchent doucement quand je vois dans la faille un éventail doré... pas de doute la queue d'un corb! la tête massive et noire me fait dire qu'il est beau, j'arrête ma descente, l'ajuste. Chargé 2nd cran, à la verticale, il ne faut prendre aucun risque, j'attend donc qu'il se décale pour sonder vers le fond de la faille avant de lâcher un tir de 3/4 arrière. Il est beau me dis-je une fois à la ceinture. Je peux à présent commencer la prospection, et découvre un plateau constitué de blocs posé entre 15 et 18m. Dedans, ça grouille : corbs et sars de plus d'un kilo se disputent chaque trou, surveillés par un mérou de 4 ou 5kg. Je suis trop lesté et fatigué pour ça, mais le repérage est fructueux quand même!
Retour sur mon sec, le banc de sar est toujours là, mais la prise du corb les a effrayés... Un barracuda est là aussi, comme vous le savez je vous le laisse! Retour face au courant, deuxième coucou à l'araignée, et sortie à 11h30.
Pour info le couteau fait 28 cm (regardez la taille du mousqueton), et le corb pèse 1kg900 (écaillé et vidé bien sûr) :
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