CR du 9/9/2010 : un indien dans l’écume
Mise à l’eau à 18h30 ; soleil ; mer agitée ; vent de Force 4 du Nord-Ouest ; visi de 5 m.
Le lendemain d’un excellent dîner dans un non moins excellent restaurant d’un célèbre village perché de Balagne (suivez mon regard ;-) ) l’envie d’aller à l’eau est très très grande, mais la mer, elle, est… en vrac !
Très motivés malgré cela, mon cousin, son beau-frère et moi-même suivont les conseils de Zéro et tentons un premier spot du côté de l’Arinella. Mais le site est vraiment trop brassé, la mise à l’eau serait suicidaire.
On reprend la voiture direction un second spot du côté de la punta Spano. Cette fois la mise à l’eau est tout à fait possible mais la zone protégée n’est pas plus grande qu’une piscine municipale et ne doit pas avoir plus de 2 m de fond…
On reprend donc la voiture et, finalement, l’obstination alliée aux conseils des sages fini par payer, puisque c’est le secret-spot des jours de « tempête » de Zéro et U Goccu qui nous permettra de tremper les palmes.
Au pieds de la cabane c’est protégé mais bon ça bouge quand même pas mal et niveau visi c’est la Bretagne : à la mise à l’eau je ne vois pas le bout de mes palmes tellement la mer est chargée de particules et d’écume !! Un peu plus loin ça va mieux mais c’est quand même pas la fête…
Mes deux compères étant totalement débutants on a qu’une seule arbalète ; mon cousin a pris l’appareil photo et on part en file indienne pour une… indienne dans les rochers.
Je vois plusieurs sars mais rien de taille correcte. En fait j’ai surtout en tête un conseil de Zéro et je cherche à m’éloigner de quelques mètres du bord pour tenter des agachons en direction de la côte dans l’espoir de faire venir les gros sars qui doivent certainement manger dans l’écume.
Perdu dans ces considération stratégico-techniques je suis totalement pris de cours lorsque surgit de derrière un rocher une énorme royale qui doit bien faire ses 2 ou 3 kg !! Elle est exactement en face de moi à 1 mètre !! Je vois son œil dilaté par la surprise et dans une interminable seconde l’animal et moi restons figés l’un par l’autre. Lorsque, enfin, je réagis et appui sur la détente, la belle n’est déjà plus là…
Belle leçon que ce ratage car j’ai vraiment compris qu’à l’indienne il n’y a pas de place pour la rêverie et que seule une concentration sans faille permet d’avoir les réflexes assez prompts pour ne pas laisser filer ce genre de beau poisson…
On sortira de l’eau, brecouille, une demi-heure après la mise à l’eau, car le beau-frère n’a pas (encore ?) la passion suffisante pour prendre plaisir à ces conditions détestables.
Belle image en tous cas, qui reste dans ma rétine et qui me confirme que les conditions un peu difficiles peuvent être propices aux jolies surprises car c’est aussi un jour de fort vent (et sous la pluie !) que j’avais croisé Saint-Pierre.
Mise à l’eau à 18h30 ; soleil ; mer agitée ; vent de Force 4 du Nord-Ouest ; visi de 5 m.
Le lendemain d’un excellent dîner dans un non moins excellent restaurant d’un célèbre village perché de Balagne (suivez mon regard ;-) ) l’envie d’aller à l’eau est très très grande, mais la mer, elle, est… en vrac !
Très motivés malgré cela, mon cousin, son beau-frère et moi-même suivont les conseils de Zéro et tentons un premier spot du côté de l’Arinella. Mais le site est vraiment trop brassé, la mise à l’eau serait suicidaire.
On reprend la voiture direction un second spot du côté de la punta Spano. Cette fois la mise à l’eau est tout à fait possible mais la zone protégée n’est pas plus grande qu’une piscine municipale et ne doit pas avoir plus de 2 m de fond…
On reprend donc la voiture et, finalement, l’obstination alliée aux conseils des sages fini par payer, puisque c’est le secret-spot des jours de « tempête » de Zéro et U Goccu qui nous permettra de tremper les palmes.
Au pieds de la cabane c’est protégé mais bon ça bouge quand même pas mal et niveau visi c’est la Bretagne : à la mise à l’eau je ne vois pas le bout de mes palmes tellement la mer est chargée de particules et d’écume !! Un peu plus loin ça va mieux mais c’est quand même pas la fête…
Mes deux compères étant totalement débutants on a qu’une seule arbalète ; mon cousin a pris l’appareil photo et on part en file indienne pour une… indienne dans les rochers.
Je vois plusieurs sars mais rien de taille correcte. En fait j’ai surtout en tête un conseil de Zéro et je cherche à m’éloigner de quelques mètres du bord pour tenter des agachons en direction de la côte dans l’espoir de faire venir les gros sars qui doivent certainement manger dans l’écume.
Perdu dans ces considération stratégico-techniques je suis totalement pris de cours lorsque surgit de derrière un rocher une énorme royale qui doit bien faire ses 2 ou 3 kg !! Elle est exactement en face de moi à 1 mètre !! Je vois son œil dilaté par la surprise et dans une interminable seconde l’animal et moi restons figés l’un par l’autre. Lorsque, enfin, je réagis et appui sur la détente, la belle n’est déjà plus là…
Belle leçon que ce ratage car j’ai vraiment compris qu’à l’indienne il n’y a pas de place pour la rêverie et que seule une concentration sans faille permet d’avoir les réflexes assez prompts pour ne pas laisser filer ce genre de beau poisson…
On sortira de l’eau, brecouille, une demi-heure après la mise à l’eau, car le beau-frère n’a pas (encore ?) la passion suffisante pour prendre plaisir à ces conditions détestables.
Belle image en tous cas, qui reste dans ma rétine et qui me confirme que les conditions un peu difficiles peuvent être propices aux jolies surprises car c’est aussi un jour de fort vent (et sous la pluie !) que j’avais croisé Saint-Pierre.