Dready et moi avions clairement affiché notre ambition, mais pour diverses raisons nous ne fumes pas soutenus par les locaux, et c'est dommage car c'eut été utile..
Qu'à celà ne tint, nous décidâmes, samedi soir autour d'une bière, d'une mise à l'eau vers 9h/9h30 ce dimanche, dans la baie de Nichjarettu, au sud ouest de la Revelatta, en direction du petit ilôt émergeant plus au nord.
Sur place avant 9h, on décide de passer par des pseudo-sentiers tracés par les vaches entre les cistes. Au bout d'1/4h, on est au bord, et on part avant 9h30, comme prévu.
Au bord, un peu d'eau douce, quelques petits sars et daurades royales me laissent présager d'une vie présente sur la zone, malgré une visibilité moyenne (environ 12m) et une faible houle du large. Arrivés au premier sec, je découvre une vaste zone à chapons, que je traquerais assidument sans résultat. L'arrivée d'un chasseur en bateau nous pousse à hâter le palmage vers l'ilôt, que nous souhaitons visiter en premier. Inutile à dire vrai, le mec est venu là se caler en terre, et y a passé 2 bonnes heures alors que nous n'y avons rien vu... Bah ! L'ilôt ne sera guère fructueux, Dready y tente un agachon sur la face ouest, mais sans succès. Comme à mon habitude, je le rejoins à la remontée et entame la discussion :
- "ça a l'air de sonder derrière non ?"
- "oui on dirait, et c'est pas très vivant."
Attiré par le 3ème bar (de pression), je veux aller voir au-delà des 20m, au pied de ces beaux tombants, si quelque corb n'a pas envie de faire connaissance avec mon 75 (faut dire que la veille, 3 spécimens de plus de 2kg m'ont fait des nageoires d'honneur). j'entame une demi coulée sur 12m, en prospection, lorsque mon oeil est attiré par une tache : en limite de tombant posé là avec tout le mimétisme qu'elle a sur elle, et sa fameuse canne à pêche sur la tête, je n'en ai jamais vu, mais je la reconnais immédiatement : une magnifique baudroie attend (son heure). Je remonte sur Dready sans trop m'approcher, lui réclame son 90 pour avoir un moulinet, et lui propose d'aller la voir avant la capture. Une deuxième coulée sur elle me fera même hésiter, tant la beauté nouvelle de cet animal me fascine. Mon palet de gourmand me ramène à la raison, et après un tir facile, je remonte de 15m ce superbe spécimen, dont la bouche ouverte fait parachute, et dont nous mettrons un bon quart d'heure à extraire la flèche !
heureusement que nous avions la Dive Hunter de Dready, amenée là pour l'inaugurer (après un bricolage de dernière minute pour cause de vessies crevées), et qui servira de dernier véhicule à la bête.
Plus une écaille ensuite, mise à part en terre où une belle rascasse se jouera de Dready, qui l'avait vue à l'entrée d'un trou mais l'a enraguée. Je la reverrai un temps à trou, mais lui non, et puis elle s'en est allée... Petit poisson deviendra grand !
Le retour dans les cistes ne fut pas une partie de plaisir, et nous avons du nous relayer pour remonter la bête, qui accusera sur le pèse-personne de Dready 19,5kg pour environ 1m20. La découpe de l'animal nous a bien fait rire également, car ouvrir ce genre de truc c'est un peu bizarre... Elle avait dans l'estomac une colonne vertebrale entière de murène, qui mesurait envrion 70cm.
Merci la mer comme on dit chez Coraya :
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Qu'à celà ne tint, nous décidâmes, samedi soir autour d'une bière, d'une mise à l'eau vers 9h/9h30 ce dimanche, dans la baie de Nichjarettu, au sud ouest de la Revelatta, en direction du petit ilôt émergeant plus au nord.
Sur place avant 9h, on décide de passer par des pseudo-sentiers tracés par les vaches entre les cistes. Au bout d'1/4h, on est au bord, et on part avant 9h30, comme prévu.
Au bord, un peu d'eau douce, quelques petits sars et daurades royales me laissent présager d'une vie présente sur la zone, malgré une visibilité moyenne (environ 12m) et une faible houle du large. Arrivés au premier sec, je découvre une vaste zone à chapons, que je traquerais assidument sans résultat. L'arrivée d'un chasseur en bateau nous pousse à hâter le palmage vers l'ilôt, que nous souhaitons visiter en premier. Inutile à dire vrai, le mec est venu là se caler en terre, et y a passé 2 bonnes heures alors que nous n'y avons rien vu... Bah ! L'ilôt ne sera guère fructueux, Dready y tente un agachon sur la face ouest, mais sans succès. Comme à mon habitude, je le rejoins à la remontée et entame la discussion :
- "ça a l'air de sonder derrière non ?"
- "oui on dirait, et c'est pas très vivant."
Attiré par le 3ème bar (de pression), je veux aller voir au-delà des 20m, au pied de ces beaux tombants, si quelque corb n'a pas envie de faire connaissance avec mon 75 (faut dire que la veille, 3 spécimens de plus de 2kg m'ont fait des nageoires d'honneur). j'entame une demi coulée sur 12m, en prospection, lorsque mon oeil est attiré par une tache : en limite de tombant posé là avec tout le mimétisme qu'elle a sur elle, et sa fameuse canne à pêche sur la tête, je n'en ai jamais vu, mais je la reconnais immédiatement : une magnifique baudroie attend (son heure). Je remonte sur Dready sans trop m'approcher, lui réclame son 90 pour avoir un moulinet, et lui propose d'aller la voir avant la capture. Une deuxième coulée sur elle me fera même hésiter, tant la beauté nouvelle de cet animal me fascine. Mon palet de gourmand me ramène à la raison, et après un tir facile, je remonte de 15m ce superbe spécimen, dont la bouche ouverte fait parachute, et dont nous mettrons un bon quart d'heure à extraire la flèche !
heureusement que nous avions la Dive Hunter de Dready, amenée là pour l'inaugurer (après un bricolage de dernière minute pour cause de vessies crevées), et qui servira de dernier véhicule à la bête.
Plus une écaille ensuite, mise à part en terre où une belle rascasse se jouera de Dready, qui l'avait vue à l'entrée d'un trou mais l'a enraguée. Je la reverrai un temps à trou, mais lui non, et puis elle s'en est allée... Petit poisson deviendra grand !
Le retour dans les cistes ne fut pas une partie de plaisir, et nous avons du nous relayer pour remonter la bête, qui accusera sur le pèse-personne de Dready 19,5kg pour environ 1m20. La découpe de l'animal nous a bien fait rire également, car ouvrir ce genre de truc c'est un peu bizarre... Elle avait dans l'estomac une colonne vertebrale entière de murène, qui mesurait envrion 70cm.
Merci la mer comme on dit chez Coraya :
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