Mise à l’eau en Balagne en tout début d’après midi avec Zéro, le Goccu ne pouvant malheureusement finalement pas se joindre à à la partie Le ciel est couvert et il y a un fort courant d’est avec une légère houle, mais la mer est calme.
Après quelques coups de palmes nous arrivons sur un plateau avec de nombreuses pierres. Très vite Zéro tire une belle « Marie-Géronime » (je découvre ce joli nom pour ce qui est un labre vert, Labrus viridis, dans sa livrée orange à points de grand mâle adulte, d’après Louisy). « Ça, c’est pour ta bouillabaisse » me dit-il. Merci m’sieur ;-)
Et il me montre depuis la surface un autre labre (merle cette fois, Labrus merula, dit aussi « noir » ou « bleu ») qui glisse entre les pierres. Allez hop, je descends le tirer.
La zone regorge de ces deux espèces et j’en tirerai une autre, toujours dans l’optique bouillabaisse et aussi pour un petit carpaccio à l’apéro. Mais Zéro , lui, est venu pour les chapons ! Il laisse donc tranquilles nos amis les labres.
On ira prospecter jusque sur les 20 mètres, mais point de chapons…
On change un peu de zone, il y a un peu plus de vie, je vois 2 bancs de sars, tire encore deux labres et soudain Zéro m’appelle. Il a repéré un corb et un sar sous une petite pierre à 17 m.
Je descends et vois en effet un corb, ainsi qu’un labre merle. Nous enchaînons les descentes de repérage car cette pierre est particulièrement difficile : petite, avec plusieurs entrées mais des angles impossibles et des recoins où les poissons se cachent.
Descente après descente il s’avère qu’il y a en fait trois corbs et deux sars dans ce trou de souris !! Et ils nous rendent chèvres !! Un coup à droite, un coup à gauche, toujours planqués là où il faut pour ne pas être tirables ; ils sont très malins !
Avec ça je réussi à faire deux superbes ratés que je ne m’explique toujours pas (l’expression « rater un éléphant dans un couloir » prends ici tous son sens) et à enraguer ma flèche (heureusement Mr Z sera là pour la décoincer ;-) ).
Zéro finit par décocher le tir gagnant, mais alors que je le regarde depuis la surface sortir la flèche, au moment où il va se saisir du corb, celui-ci se déchire et file là où on ne le retrouvera plus…
Au final, c’est plus d’une douzaine de descentes chacun que nous avons dû faire sur cette pierre pendant près d’une heure !
Pour moi ce fût un super entrainement, en toute sécurité grâce à la présence bienveillante de Zéro au dessus de moi.
Cette fois la nuit tombe il est vraiment temps de rentrer. Au cas où je veux tout de même réarmer mon 90 et longer le bord, dès fois que… Mais comme un gland je coince le fil dans l’obus et coupe net le fil. Je m’en mordrais les doigts 10 minutes plus tard en voyant passer devant moi un banc d’une vingtaine de loups d’environ 1,5-2 kgs !!
Au final rien d’extraordianire à l’accroche poisson, une petite pêche d’hiver comme dit l’ancien, mais qui alimentera ma bouillabaisse, et surtout une très chouette sortie qui m’a bien fait travailler la zone des 15-20 m et nous a permis d’explorer un nouveau secteur qu’il sera intéressant de revenir visiter avec le Goccu cette fois !
Après quelques coups de palmes nous arrivons sur un plateau avec de nombreuses pierres. Très vite Zéro tire une belle « Marie-Géronime » (je découvre ce joli nom pour ce qui est un labre vert, Labrus viridis, dans sa livrée orange à points de grand mâle adulte, d’après Louisy). « Ça, c’est pour ta bouillabaisse » me dit-il. Merci m’sieur ;-)
Et il me montre depuis la surface un autre labre (merle cette fois, Labrus merula, dit aussi « noir » ou « bleu ») qui glisse entre les pierres. Allez hop, je descends le tirer.
La zone regorge de ces deux espèces et j’en tirerai une autre, toujours dans l’optique bouillabaisse et aussi pour un petit carpaccio à l’apéro. Mais Zéro , lui, est venu pour les chapons ! Il laisse donc tranquilles nos amis les labres.
On ira prospecter jusque sur les 20 mètres, mais point de chapons…
On change un peu de zone, il y a un peu plus de vie, je vois 2 bancs de sars, tire encore deux labres et soudain Zéro m’appelle. Il a repéré un corb et un sar sous une petite pierre à 17 m.
Je descends et vois en effet un corb, ainsi qu’un labre merle. Nous enchaînons les descentes de repérage car cette pierre est particulièrement difficile : petite, avec plusieurs entrées mais des angles impossibles et des recoins où les poissons se cachent.
Descente après descente il s’avère qu’il y a en fait trois corbs et deux sars dans ce trou de souris !! Et ils nous rendent chèvres !! Un coup à droite, un coup à gauche, toujours planqués là où il faut pour ne pas être tirables ; ils sont très malins !
Avec ça je réussi à faire deux superbes ratés que je ne m’explique toujours pas (l’expression « rater un éléphant dans un couloir » prends ici tous son sens) et à enraguer ma flèche (heureusement Mr Z sera là pour la décoincer ;-) ).
Zéro finit par décocher le tir gagnant, mais alors que je le regarde depuis la surface sortir la flèche, au moment où il va se saisir du corb, celui-ci se déchire et file là où on ne le retrouvera plus…
Au final, c’est plus d’une douzaine de descentes chacun que nous avons dû faire sur cette pierre pendant près d’une heure !
Pour moi ce fût un super entrainement, en toute sécurité grâce à la présence bienveillante de Zéro au dessus de moi.
Cette fois la nuit tombe il est vraiment temps de rentrer. Au cas où je veux tout de même réarmer mon 90 et longer le bord, dès fois que… Mais comme un gland je coince le fil dans l’obus et coupe net le fil. Je m’en mordrais les doigts 10 minutes plus tard en voyant passer devant moi un banc d’une vingtaine de loups d’environ 1,5-2 kgs !!
Au final rien d’extraordianire à l’accroche poisson, une petite pêche d’hiver comme dit l’ancien, mais qui alimentera ma bouillabaisse, et surtout une très chouette sortie qui m’a bien fait travailler la zone des 15-20 m et nous a permis d’explorer un nouveau secteur qu’il sera intéressant de revenir visiter avec le Goccu cette fois !