Mise à l'eau à 13h, la mer est d'huile et le soleil brille.
U Goccu et moi partons à la recherche de pierres trouvées avec Zéro il y a peu. Après un long palmage sans apercevoir grand chose, la vie commence à se faire sentir alors que nous approchons de la zone.
Quelques descentes préalables nous ont permis de nous échauffer avant d’attaquer ce secteur qui se situe dans nos profondeurs limites à tous les deux. Nous sommes pourtant relativement serein grâce à une surveillance attentive digne d'une séance au Beluga : celui en surface ne quitte pas des yeux celui du fond, prêt à porter secours en cas de défaillance.
En jetant un œil sous une pierre en fin d’apnée, j'aperçois trois ou quatre corbs de taille honorable. Je remonte et les signale au Kéké, qui descend mais ne les vois pas. Alors que je redescends pour vérifier, il les aperçoit de la surface glissant déjà hors de portée.
Nous poursuivons, tentant sans succès d'enraguer un sar et croisant quelques rougets. Mais à cette profondeur encore nouvelle pour nous, les tirs sont mal assurés et je réalise ainsi une succession de superbes loupés...
Nous optons finalement pour une séance d'apnée poids variable, décidés à tester et à nous familiariser avec la fameuse technique dite de la "largable". Nous enchaînons des descentes sur 20-21 m, découvrant la joie du relevage de la larguée... Puis c'est une gueuse que nous improvisons en assemblant nos ceintures et le baudrier du Goccu, avant de réaliser que le pauvre petit fil sur lequel nous avons accroché tout ça risque de casser d'un instant à l'autre, nous laissant comme deux gaufres à contempler nos plombs perdus au fond. Fin de l'exercice donc et de toute façon il est temps de rentrer pour le Kéké qui est attendu.
Retour plus en terre où je vais continuer à chasser dans une quinzaine de mètres.
Ayant vu un banc d'une douzaine de petits dentis d'à peine le kilo me foncer dessus, je multiplie les agachons espérant voir les grands frères se pointer. Mais c'est finalement un rouget qui fera les frais de ces attentes infructueuses. Puis j'aperçois de nombreux petits corbs, une belle rascasse brune que je loupe (si si c'est possible) et finalement un groupe de corbs de taille correcte. Ils me sentent ; l'un d'eux scape à grande vitesse, mais les autres font le mauvais choix et se glissent dans une touffe de posidonie. Je me ventile tranquillement au dessus, coule en douceur et me pose sur le sable devant les herbes. Quelques secondes après, un museau apparait entre les feuilles et je lâche la flèche.
Je terminerai la sortie en travaillant mon indienne au bord, ratant quelques beaux sars à la volée.
Il est 20h, et le soleil a déjà disparu lorsque je sors enfin, complètement cuit.
34 cm 500g vidé pour le corb : 24 cm, 150 g vidé pour le rouget.
U Goccu et moi partons à la recherche de pierres trouvées avec Zéro il y a peu. Après un long palmage sans apercevoir grand chose, la vie commence à se faire sentir alors que nous approchons de la zone.
Quelques descentes préalables nous ont permis de nous échauffer avant d’attaquer ce secteur qui se situe dans nos profondeurs limites à tous les deux. Nous sommes pourtant relativement serein grâce à une surveillance attentive digne d'une séance au Beluga : celui en surface ne quitte pas des yeux celui du fond, prêt à porter secours en cas de défaillance.
En jetant un œil sous une pierre en fin d’apnée, j'aperçois trois ou quatre corbs de taille honorable. Je remonte et les signale au Kéké, qui descend mais ne les vois pas. Alors que je redescends pour vérifier, il les aperçoit de la surface glissant déjà hors de portée.
Nous poursuivons, tentant sans succès d'enraguer un sar et croisant quelques rougets. Mais à cette profondeur encore nouvelle pour nous, les tirs sont mal assurés et je réalise ainsi une succession de superbes loupés...
Nous optons finalement pour une séance d'apnée poids variable, décidés à tester et à nous familiariser avec la fameuse technique dite de la "largable". Nous enchaînons des descentes sur 20-21 m, découvrant la joie du relevage de la larguée... Puis c'est une gueuse que nous improvisons en assemblant nos ceintures et le baudrier du Goccu, avant de réaliser que le pauvre petit fil sur lequel nous avons accroché tout ça risque de casser d'un instant à l'autre, nous laissant comme deux gaufres à contempler nos plombs perdus au fond. Fin de l'exercice donc et de toute façon il est temps de rentrer pour le Kéké qui est attendu.
Retour plus en terre où je vais continuer à chasser dans une quinzaine de mètres.
Ayant vu un banc d'une douzaine de petits dentis d'à peine le kilo me foncer dessus, je multiplie les agachons espérant voir les grands frères se pointer. Mais c'est finalement un rouget qui fera les frais de ces attentes infructueuses. Puis j'aperçois de nombreux petits corbs, une belle rascasse brune que je loupe (si si c'est possible) et finalement un groupe de corbs de taille correcte. Ils me sentent ; l'un d'eux scape à grande vitesse, mais les autres font le mauvais choix et se glissent dans une touffe de posidonie. Je me ventile tranquillement au dessus, coule en douceur et me pose sur le sable devant les herbes. Quelques secondes après, un museau apparait entre les feuilles et je lâche la flèche.
Je terminerai la sortie en travaillant mon indienne au bord, ratant quelques beaux sars à la volée.
Il est 20h, et le soleil a déjà disparu lorsque je sors enfin, complètement cuit.
34 cm 500g vidé pour le corb : 24 cm, 150 g vidé pour le rouget.